L'entité
(Courcelles,Gouy-lez-Piéton,Souvret & Trazegnies)
(6180)Courcelles
Le latin " Corticella " - d'où dérive " Corcelles ", graphie de 960 - est un diminutif de " cortis " - ferme - et signifie donc " petite exploitation rurale ".
Le sous-sol de Courcelles possède des couches de charbon que l'on commença d'exploiter vers 1650. Au début du XXe siècle, le sous-sol était exploité par trois sociétés : Sart-lez-Moulin, Courcelles-Nord et les Charbonnages du Nord de Charleroi.
Le territoire de la commune de Courcelles comprenait primitivement trois fiefs distincts : Rianwelz, Courcelles-Erguignies et Hamal.
Rianwelz dépendait ,vers l'an 960, du comté de Namur. Jean de Rianwelz aurait participé à la première Croisade. Jean, bâtard de Namur, seigneur de Rianwelz, épousa en 1388, Jeanne d'Abcoude, fille du seigneur de Gaasbeek. Son fils naturel, Jean, devint la souche des seigneurs de Trivières et de Rianwelz qui s'éteignit vers le XVIIe siècle.
La seigneurie de Courcelles fut cédée, à la fin du XIIe siècle, par Baudouin V de Hainaut à un personnage nommé Anciau de Courcelles.Plus tard, elle passa dans la famille Le Louchier. Jacques Le Louchier, dit Buce, épousa Anne de Buillemont dont il eut une fille, Marie, qui devint la femme de Jean de la Hamaide. Elle lui donna deux fils dont l'aîné ,Jacques de la Hamaide. Son mariage avec Marie de Namur réunit, en 1542,la seigneurie de Rianwelz à celle de Courcelles dans la famille de la Hamaide qui conserva ces deux fiefs jusqu'à la fin du XVIIè siècle, époque à laquelle ils passèrent à Jean-François du Chasteler.
Celui-ci fut créé marquis, en 1725. Son fils, Jean-Gabriel, marquis du Chasteler et de Courcelles, fut un des généraux les plus remarquables que l'Autriche opposa aux armées de Napoléon.
C'est pour conserver le souvenir du dernier seigneur de Courcelles-Rianwelz (décédé à Venise le 10/5/1825) que l'Administration communale de Courcelles sollicita de porter les armes de celui-ci, ce qui lui fut accordé par l'arrêté royal du 3 mars 1914 qui les blasonne : d'argent à la bande de gueule acompagné en chef d'un lion de sable, armé, lampassé et couronné d'or.
(Extrait de M.Servais,Armorial des provinces et des Communes de Belgique, Bruxelles, Crédit Communal de Belgique, 1955.)
Notre commune
(6183) Trazegnies
Le nom de TRAZEGNIES est déjà cité en 868. Il est possible qu'une "villa" (ferme) ait existé à cet endroit, ayant appartenu à un certain TRASUS, d'où TRASINIACAE TERRAE (terres trasiniennes). En tout cas, il y a eu une "villa" dépendant de l'abbaye de Lobbes. De très anciennes chroniques affirment aussi que le château occupait l'emplacement d'une forteresse normande, d'architecture romane du XIe siècle.
LE CHÂTEAU - Trazegnies fut le siège d'une seigneurie puissante et le berceau d'une famille illustre dont plusieurs Seigneurs participèrent aux Croisades. L'un d'entre eux fut connétable de France, sous Louis IX, d'autres furent investis de hautes fonctions par Charles-Quint et par les gouverneurs des Pays-Bas. De la demeure primitive, il subsiste les caves romanes, un témoignage rare du XIe siècle. Le corps de logis date du début du XVIIe siècle, sa façade, joyau du château actuel, est un témoin presque unique en Belgique de l'architecture de style Renaissance wallonne. Le châtelet d'entrée, dont la partie inférieure est du XIIIe siècle, a une grâce tout à fait particulière.
MUSÉE "LA VIE ET LE TRAVAIL DE NOS AÏEUX". Sous la charpente du XVIe siècle, mise en évidence par un éclairage approprié et sur une surface de 600 m², s'étale une remarquable et imposante collection d'outils et appareils évoquant 37 métiers artisanaux, exercés par nos aïeux (5 salles).http://www.chez.com/chateaudetrazegnies
L'ÉGLISE SAINT MARTIN - Elle a été reconstruite au début du XVIe siècle. De la chapelle romane qui existait au XIIe siècle subsistent les arcades des nefs modifiées en style gothique.La chapelle latérale construite en 1651 est dédiée à Sainte-Anne, elle a subi de radicales transformations en 1868. L'autre chapelle latérale, dédiée à la Vierge, est restée telle qu'elle fut construite en 1652. L'église s'orne de l'esthétique attrait d'une belle série de pierres tombales, du mausolée en pierre de Jean III, de celui en marbre de Gilles-Othon Ier et du monument mural de Charles II accosté de 16 quartiers de noblesse. L'église, les vestiges de son vieux cimetière et son presbytère forment un ensemble bien attachant.
LE VIGNOBLE DU TERRIL D'HERLAIMONT (rue de Piéton à CHAPELLE-LEZ-HERLAIMONT) Monsieur François DUBOIS, industriel local et sylviculteur averti, a combattu l'idée que le sol des terrils était stérile. Ses expériences d'aménagement sylvicole du terril d'Herlaimont sont remarquables. Au cours de la promenade sur ce site, vous verrez des chênes, des hêtres, des merisiers, des érables, des peupliers poussant avec vigueur et constituant une véritable forêt. Au sommet du terril, votre surprise sera grande en découvrant, dans un enclos, les beaux produits du verger et du potager. Vous serez complètement dépaysé en pénétrant dans un vignoble d'un hectare environ où 3.700 pieds de différents cépages allemands et luxembourgeois s'épanouissent.
La maison
c'est notre "petit nid"
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